Lettre ouverte : À quand un revenu de base décent pour les personnes en situation de pauvreté ?

Le 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, l’ONU invite tous les États à se consacrer à la présentation et à la promotion d’activités concrètes visant à éliminer la pauvreté et la misère. Ici, nos gouvernements ne semblent pas le moindrement intéressés par cette problématique sociale injuste et inacceptable. 

Pourtant, comme société démocratique, il serait plus que temps de se poser de grandes questions concernant la lutte contre la pauvreté et les préjugés qui y sont liés. Plus de 800 000 personnes n’arrivent toujours pas à couvrir leurs besoins de bases au Québec. Dans Chaudière-Appalaches, 10,7% de la population est considérée à faible revenu par Statistique Canada, soit près de 44 000 personnes. 

Certains secteurs plus éloignés des centres urbains ont parfois même un ratio deux fois plus élevé de personnes vivant avec un faible revenu. C’est le cas du sud de Montmagny et de Bellechasse; des endroits d’ailleurs particulièrement affectés par le manque de services. Dans ces cas bien précis, il est clair que des actions gouvernementales doivent être prises pour revaloriser les communautés locales et faciliter la mobilité sur le territoire. 

Pour ce faire, plusieurs mesures politiques ont déjà été proposées par différents groupes de la société civile. Par exemple, le milieu communautaire demande actuellement une augmentation significative du financement des organismes. Cette augmentation pourrait notamment permettre à des organismes de combler des vides et de revitaliser certaines localités. De leur côté, certaines municipalités travaillent au développement de transports collectifs intra et interurbains gratuits pour favoriser la mobilité sociale. 

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Au-delà de ce type de mesures qui sont tout à fait nécessaires, des grands changements doivent aussi être effectués dans les programmes d’aide gouvernementale si l’on veut réellement éliminer la pauvreté et mettre fin aux préjugés qui sont souvent associés aux prestations comme le chômage ou l’aide sociale. C’est pourquoi, avec d’autres groupes, nous demandons l’élargissement du Programme de revenu de base. 

Prévu pour 2023, le Programme de revenu de base est censé s’ajouter à l’aide sociale pour permettre à une partie des personnes assistées sociales de mieux couvrir leurs besoins essentiels. Une campagne lancée dimanche par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) vise précisément à revendiquer l’élargissement de ce programme afin qu’il soutienne l’ensemble des 810 000 Québécoises et Québécois qui n’arrivent pas à couvrir leurs besoins essentiels, peu importe leur statut. 

Donner accès à un revenu minimum à toutes les personnes qui ne peuvent couvrir leurs besoins de base, c’est leur éviter de développer des problèmes de santé directement liées à la pauvreté et c’est leur permettre de s’échapper d’une vie se limitant à la survivance. Actuellement, notre société se prive du potentiel de milliers de personnes fragilisées par la pauvreté et trop occupées à survivre. Un revenu de base permettrait à toutes ces personnes de participer à la société en fonction de ses besoins et de ses capacités. C’est donc toute la société qui en bénéficierait.

Lettre ouverte : Pour une société plus juste, parce qu’on en a les moyens !

Lettre ouverte rédigée dans le cadre de la Journée mondiale de la justice sociale, soulignée chaque année le 20 février.

Au Québec, encore aujourd’hui, ce sont plus de 800 000 personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Avec l’arrivée de la pandémie et toutes ses conséquences, ce sont ces mêmes personnes qui écopent le plus.

En effet, lorsque tous les loisirs gratuits ferment leurs portes, les personnes en situation de pauvreté n’ont aucune alternative pour briser leur isolement. Lorsque le coût des denrées alimentaires augmente d’en moyenne 4%, ça fait une énorme différence dans les tous petits budgets.

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Tout ça, c’est sans parler de tous les autres problèmes connexes, comme les banques alimentaires qui peinent à fournir devant l’augmentation de la demande, les logements abordables qui se font rares, l’interminable liste d’attente pour avoir accès à des soins en santé mentale, les difficultés d’accès à Internet et aux technologies, le transport en commun défaillant ou carrément inexistant en dehors des villes, etc.

Mais est-on surpris? Après 40 ans de coupures dans les services publics et les programmes sociaux, l’état de la situation ne devrait étonner personne. Et pendant ce temps, les plus fortunés de notre société s’enrichissent à une vitesse folle et continuent à profiter de passe-droits fiscaux et économiques. Depuis 2008, les revenus des ménages des 10% les plus riches ont augmenté plus rapidement que ceux des 10% les plus pauvres dans la plupart des pays fortement industrialisés.

En cette Journée mondiale de la justice sociale, nous tenons à rappeler que le gouvernement a les moyens de rebâtir notre filet social afin de régler toutes ces injustices. Les crises qui suivront celle de la COVID-19 seront d’ordre économique et environnemental. Elles ne pourront pas être réglées par un vaccin et bouleverseront davantage nos conditions de vie. Pour y faire face, notre société aura besoin d’un filet social fort, au risque d’échapper encore davantage de personnes.

Lettre ouverte : Quand Saint-Valentin rime avec pétrin !

Lettre rédigée collectivement par le comité Femmes et pauvreté de l’ADDS Rive-Sud et publiée dans le Journal de Lévis et Le Soleil le 14 février 2021.

En ce jour de Saint-Valentin, l’Association de Défense des Droits Sociaux de la Rive-Sud dénonce l’application de la notion de vie maritale pour les personnes assistées sociales. Une réalité peu connue, mais qui a de graves conséquences sur plusieurs de nos concitoyen.ne.s.

La notion de vie maritale, c’est quoi ? Il s’agit du moment où l’aide sociale considère que deux personnes sont en couple au sens de la Loi. Jusque-là, rien de bien différent de ce que l’on retrouve dans les autres lois au Québec. Par contre, là où le bât blesse du côté de l’aide sociale, c’est que quand cette notion est appliquée, le plus souvent après 12 mois de cohabitation, les prestataires font face à d’importantes pertes de revenus. En effet, un couple à l’aide sociale ne reçoit qu’une seule prestation, celle-ci amputée d’environ 25% de ce que les deux membres recevraient individuellement. Lorsque l’un.e des conjoint.e travaille, il ou elle doit prendre à sa charge l’autre membre du couple, pour qui les prestations seront totalement annulées. Évidemment, cela a des impacts considérables dans la vie des prestataires qui peinent déjà à subvenir à leurs besoins de base : manque d’autonomie, pauvreté, dettes, isolement, solitude, etc.

Nous nous demandons donc : est-ce que les personnes assistées sociales ont droit à l’amour elles aussi ? Quand on pense à Sylvie*, qui voit son conjoint seulement les fins de semaine pour ne pas perdre son droit à l’aide sociale et son autonomie malgré 8 ans d’amour.

Quand on pense à Jocelyn*, qui doit 36 000$ au ministère parce qu’on a considéré qu’il était en couple avec son coloc depuis 2016, et qui devra mener une longue bataille contre l’aide sociale, parce que le fardeau de la preuve est porté par les prestataires.

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Quand on pense à Sarah*, qui fréquente une personne qui travaille en redoutant le moment où elle devra l’informer que si elles déménagent ensemble, elle sera à sa charge complète après 12 mois de cohabitation.

Finalement, quand on pense à Lucie*, qui vit de la violence économique et psychologique depuis qu’elle s’est déclarée en couple et que son conjoint reçoit les prestations dans son compte. Comment quitter lorsqu’on n’a rien ?

Il est clair que non, les personnes assistées sociales n’ont pas le même droit à l’amour que les autres. Plusieurs personnes choisissent même de rester seules afin d’éviter tous ces tracas et démarches administratives.

C’est pourquoi, pour mettre fin à l’injustice de l’application de la notion de vie maritale à l’aide sociale, nous revendiquons la mesure suivante : une personne = un chèque, et ce, sans pénalité financière !

*Noms fictifs, mais histoires réelles.